Nouveau Le ministère de la Poste et des Technologies de l?information et de la communication a prévu l?introduction du commerce électronique en 2005. Pour beaucoup d?Algériens, l?Internet ne sert qu?à échanger des messages et à tchatcher. Or avec cette technologie de l?information et de la communication, on peut tout faire ou presque : travailler, acheter, vendre, étudier, voyager? Dans de nombreux pays du monde en tout cas, l?Internet fait partie de la vie de tous les jours. Il est utilisé par les administrations, les écoles, les universités? mais aussi et surtout par les entreprises. Certaines exercent d?ailleurs leurs activités exclusivement par Internet. C?est que le e-commerce, ou commerce électronique, offre plus d?un avantage. Malgré cela, son introduction dans notre pays tarde à se concrétiser. On n?en est encore au stade de la réflexion. Tout reste encore à faire, alors que le temps presse, sachant que notre pays s?apprête à adhérer à l?OMC et à mettre en ?uvre l?accord d?association conclu avec l?Union européenne. Selon des sources concordantes, des entreprises ont pensé à l?expérimentation du e-commerce, mais en l?absence d?un cadre approprié, l?idée a vite été enterrée. Outre l?absence d?une réglementation en la matière et de cartes de paiement en ligne sécurisées, il faut reconnaître que les moyens permettant l?introduction de ce genre de commerce n?existent pas encore. Cela dit, l?autre activité liée à l?Internet, qui reste encore à vulgariser, est la voix sur IP. Après avoir été classée comme service Internet par le décret exécutif n°04-157 du 31 mai 2004, celle-ci, qui est une alternative à la téléphonie classique, a intéressé de nombreux providers qui ont demandé à bénéficier de l?autorisation nécessaire à son exercice. Pour le moment, Algérie Télécom détient le monopole sur ce service qui sera, néanmoins, ouvert à la concurrence incessamment à la faveur de la publication des textes juridiques qui vont permettre sa régulation, dit-on. Il y a lieu de rappeler qu?un certain nombre de fournisseurs d?accès à Internet ont profité d?une licence de trois mois qui leur a été accordée à titre expérimental pour engranger des bénéfices sur cette activité qui ne pouvait être exercée au départ sans l?obtention d?une licence. Mais ce régime a fini par être remplacé par celui de l?autorisation, qui est nettement plus flexible.