La semaine dernière, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Mohamed Nadir Hamimid, a réuni les directeurs des Offices de promotion et de gestion immobilière (Opgi) pour dresser un bilan de la situation. Il les a invités à «prendre l'initiative de chercher eux-mêmes, auprès des banques, les moyens de financer la réalisation de logements, d'autant que le programme quinquennal d'un million d'habitations devrait coûter au moins 555 milliards de dinars». Il les a assurés, également, que «les mêmes avantages accordés à la Cnep leur seront octroyés pour la construction de logements, en particulier la bonification des taux d'intérêts, la prise en charge des voiries et réseaux divers et l'abattement de 80 % des prix des assiettes foncières». Ces incitations entrent dans le cadre de la politique du logement mise en place par l?Etat depuis quelques années déjà avec notamment le lancement de diverses formules de nature à permettre au citoyen l?acquisition d?un toit et, de ce fait, résorber la crise. Ainsi, l?Etat se désengagera peu à peu de ce lourd fardeau. Cependant, aucune échéance avancée par le gouvernement n?a été respectée. Les retards sont importants et les financements incertains. Un tour d?horizon s?impose.