Problématique Le dépérissement du cèdre dans les Aurès inquiète les professionnels et les chercheurs du secteur des forêts. Les raisons avancées par les chercheurs pour expliquer cette situation, est la sécheresse vécue par la région dans un passé récent et les ravages qu'exerce l'homme sur les arbres, notamment, en pratiquant des coupes illicites ou le surpâturage. Pourtant, plusieurs tentatives ont été menées auparavant par les autorités locales pour remédier à la situation, mais sans résultat concret. Ces mesures se sont avérées insuffisantes. Cette fois-ci, il semblerait que les responsables du secteur veulent secouer le cocotier en optant pour des mesures réalistes et efficaces. Nombre de mesures sont proposées par les chercheurs pour rendre la forêt des Aurès plus «florissante». «Ils préconisent des mesures d'urgence, en particulier la relance des travaux d'entretien, longtemps ralentis par des problèmes d'insécurité», rapporte l'APS. Aussi pense-t-on à «la création de pépinières modernes au niveau des conservations, qui aboutiront à la production d'espèces améliorées et adaptées». En outre, les chercheurs et les universitaires estiment que le dépérissement du cèdre constitue un défi sérieux, qui mérite une réflexion scientifique soutenue qui peut être lancée dans le cadre d'un colloque international. «L'intérêt de rassembler les chercheurs et spécialistes de nombreux pays, est largement justifié par l'ampleur prise par le phénomène du dépérissement, dans l'ensemble du bassin méditerranéen», indique l'APS. Pour rappel, un colloque avait été organisé en 2002 par l'Institut national de la recherche forestière (Inrf), autour d'un «atelier sur les nouvelles techniques de multiplication des plants en pépinières forestières». Ce colloque avait regroupé les chefs de services du patrimoine des conservations des wilayas du territoire national. Il faut noter que les peuplements de cèdres sont concentrés surtout, dans le parc national de Belezma, à 7 km à l'Ouest de Batna, où les reboisements ont donné quelques résultats satisfaisants.