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Etat des lieux peu reluisant
Publié dans Info Soir le 27 - 04 - 2005

Problématique Où en est la transplantation chez nous ? Y a-t-il une politique de dialyse, de prise en charge et de suivi prégreffe et postgreffe ?
Le problème du donneur ne se pose pas les premiers temps, selon les néphrologues. Généralement, au début, quelqu?un est toujours prêt à faire don d?un rein à un proche, mais se rétracte quelque temps après car, confronté à la lenteur et aux coûts des bilans demandés, il (le donneur) se lasse.
En plus, en entendant parler des dangers de la greffe rénale pour le donneur après la chirurgie, il commence à hésiter. Pourtant, les néphrologues assurent que le donneur peut vivre très normalement avec un seul rein jusqu?à l?âge de 100 ans.
Si le donneur persiste à faire don de son rein, la lenteur et le coût des bilans ne l?encouragent pas. «Pour les malades aisés, les bilans sont prêts moins d?un mois dans les laboratoires privés. Pour les démunis, il leur arrive de ne les préparer qu?en six mois dans les laboratoires étatiques, parce qu?ils ne les font pas dans un seul endroit. Il leur faut beaucoup de déplacements», déclare le Dr Rayane, chef de service de néphrologie au CHU de Hussein-Dey (Alger).
«Non valables et périmés, les bilans faits au cours de ces six mois doivent être refaits, car les médecins n?ont pas le droit de les accepter. Les malades peuvent contracter des maladies durant cette période», ajoute le Dr Daoud, néphrologue trésorier de la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation.
Par ailleurs et, selon différents témoignages, il s?avère que le malade greffé n?est pas bien suivi après la transplantation rénale. «Actuellement, nous pouvons dire que toutes les wilayas possèdent un centre de dialyse. Quelques-unes, telles que Médéa, en possèdent quatre. Aujourd?hui, il nous manque un centre de greffe et de suivi», ajoute M. Hamdis, membre de l?Association nationale d?aide aux insuffisants rénaux (AAIR). M. Hamdis cite l?exemple de ce jeune déjà greffé tombé malade ces derniers temps et qui ne trouve pas où se soigner. Il a été ballotté d?un service à un autre et d?un hôpital à un autre.
A l?époque, quelques malades devaient payer très cher pour accéder à une dialyse quand ils ne trouvaient pas de places. «Payer qui ? On ne sait pas exactement. Mais les malades payaient», indique le Dr Foury, président de l?AAIR.


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