La vente de terminaux numériques est devenue un commerce florissant. Ce créneau très porteur a poussé beaucoup de commerçants à adopter ce genre d?activité. Vente de terminaux numériques, flashage, vente de cartes et leur recharge et bien d?autres services : le numérique rapporte. A Alger, nombreux sont les commerçants à avoir choisi cette activité. «La vente de terminaux numériques rapporte gros. Seulement la concurrence a cassé les prix», explique un revendeur au Val-d?Hydra. C?est le marché d?El-Hamiz qui aurait cassé les prix, selon plusieurs commerçants rencontrés. «Plusieurs importateurs de terminaux numériques ont décidé de choisir El-Hamiz pour vendre en dépôts leurs marchandises, du coup ils ont fait baisser les prix», explique un vendeur dans le quartier d?El-Biar. «Le commerçant d?El-Hamiz, qui n?a pas d?impôts à payer, se contente de 200 DA de bénéfice sur un terminal vendu. La concurrence nous pousse à nous limiter aux 1 000 DA de bénéfice pour un seul appareil vendu», précise-t-il. Tout comme lui, la plupart des commerçants s?approvisionnent à El-Hamiz. Aussi, vu l?avantage à tirer de ce créneau, plusieurs entreprises algériennes ont été créées pour le montage des terminaux numériques. C?est la marque Aston, vendue à 9 500 DA qui est la plus prisée par les consommateurs algériens. Les commerçants du numérique soutiennent, également, que «les terminaux numériques avec carte ne diffèrent pas de ceux sans carte, puisqu?aujourd?hui le téléchargement des programmes ne se fait plus par le biais de la carte, mais du flashage qui se pratique directement dans le démo».