Clin d??il Le public québécois découvre, jusqu?au 8 juin, la cinématographie algérienne. La cinémathèque québécoise accueille, pour la première fois de son histoire, et ce, jusqu?au 8 juin 2005, une rétrospective du cinéma algérien. Celle-ci est placée sous le générique «Chroniques algériennes». Le programme, établi en collaboration avec le consulat général d'Algérie à Montréal, permettra au public montréalais et québécois ainsi qu'aux membres de la communauté algérienne de revisiter des ?uvres qui ont marqué l'histoire du 7e art algérien et l?ont hissé haut lors des festivals internationaux, notamment dans les années 1970. Cette manifestation mettra à l'affiche des films racontant l?Algérie pendant la colonisation, notamment ceux relatifs à la Révolution, et d?autres retraçant les différents vécus qui ont marqué l?Algérie ces dix dernières années. Il y a des films qui relatent l'histoire de la Révolution et du mouvement national algérien, notamment Chronique des années de braise de Md-Lakhdar Hamina (1975), L'Opium et le Bâton d?Ahmed Rachedi (1969), Noua de Abdelaziz Tolbi (1972), ainsi que des films qui restituent les réalités actuelles d'une société algérienne en mutation tels que La Citadelle de Mohamed Chouikh (1988), et Rachida de Yamina Bachir-Chouikh. A rappeler que l?inauguration de cette rétrospective cinématographique s'est déroulée le 3 juin, dans les locaux de la cinémathèque québécoise, en présence de représentants des autorités municipales, du corps consulaire accrédité à Montréal, de membres de la communauté algérienne ainsi que de nombreux cinéphiles membres de la cinémathèque québécoise. Le consul général d'Algérie à Montréal, Abdelaziz Sebaâ, a rappelé, à cette occasion, que cette manifestation participe d'un programme qui ambitionne de faire connaître aux Québécois et aux Canadiens, la diversité et la richesse de la culture algérienne sous toutes ses formes d'expression et par-delà, à la dynamisation de la coopération culturelle entre les deux pays. Le cinéma algérien demeure, malgré le marasme qu?il connaît aujourd?hui, une cinématographie de choix tant au plan esthétique que thématique. Il reste néanmoins une référence ; c?est une expression forte, significative et à caractère.