Tizi-Ouzou l Lounès Belkacem, président du CMA, a déclaré hier, lors d?une conférence de presse qu?il a animée à la maison de Culture Mouloud-Mammeri, que la recommandation faite dans ce sens par son organisation répond à un choix populaire. Ainsi, pour l?orateur, la question de transcription de tamazight ne relève pas d?une étude universitaire, mais de la volonté populaire. «Les Amazighs ont opté pour le latin et nous n?avons pas le droit de nier ce choix», dira-t-il avant d?ajouter : «On peut demander à des experts de réfléchir sur telle ou telle question, mais le choix c?est la population qui le fait.» Si l?orateur estime que les choix des Etats ne doivent pas se faire sur des bases idéologiques, il ne doit pas ignorer que pour la question de la transcription de tamazight, le choix du caractère ne doit pas se faire également par militantisme, celle-ci relève d?un travail d?experts et de chercheurs en linguistique, un travail de longue haleine, si l?on veut réellement l?intérêt de cette langue et sa promotion.