Budget n 100,8 milliards de dinars ont été alloués pour les infrastructures dites lourdes. La direction de la planification et de l'aménagement du territoire d?Oran a recensé 22 projets de différents secteurs dont l'investissement dépasse le milliard de dinars, qui permettront la création de près de 100 000 emplois, soit une moyenne annuelle de 20 000 postes créés avec un financement d'environ un million de dinars pour chaque opportunité d'emploi offerte. Parmi les grands projets inscrits pour l'exercice 2005-2006 figurent le pôle universitaire de Sidi El-Bachir de 41 000 places pédagogiques et 30 000 lits pour un budget de 8,3 milliards de dinars, la seconde piste de l'aéroport international Es-Sénia (2,5 milliards de dinars), la station de traitement des eaux usées de Aïn El-Turck (2 milliards de dinars), la station de dessalement d'eau de mer de Cap Blanc (3 milliards de dinars), la station de traitement des eaux usées du groupement d'Oran, dont le coût est estimé à 6 milliards de dinars et qui devra traiter un volume de 50 millions de mètres cubes d'eau affectés à l'agriculture ainsi que la réalisation d'un centre technique d'enfouissement des déchets solides avec un budget de plus de 2 millions de dinars. Les budgets alloués au logement ( 32,7 milliards de dinars) ainsi qu'aux secteurs de l'éducation et de la formation (21,7 milliards de dinars) traduisent l'intérêt accordé par les pouvoirs publics à ces deux secteurs dans les programmes de développement local. Le wali d'Oran a précisé, récemment, que la réalisation et la livraison de ces projets dans les délais fixés, reposent sur la nécessité d'une gestion réfléchie et cohérente, la mobilisation des ressources matérielles et humaines, la disponibilité des matériaux de construction ainsi que les facilités accordées aux entrepreneurs. Concernant la consommation des crédits et des allocations budgétaires de l'exercice 2005, le chef de l'exécutif a annoncé que seuls 51% ont été consommés, avant de préciser que cela représente un faible taux par rapport aux disponibilités financières et au taux d'avancement des projets en cours de réalisation. Il a insisté, dans ce contexte, sur la nécessité de conjuguer les efforts des communes et des directions de l'exécutif pour augmenter le taux de consommation des crédits à 75% avec la fin de l'exercice en cours.