Le ministre de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a reçu, hier après-midi, au siège de son département, les représentants du Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales. Le ministre et ses collaborateurs ont écouté les doléances de cette corporation qui s?estime lésée. Il s?agit, entre autres, du statut spécifique des enseignants hospitalo-universitaires, de la revalorisation salariale, des moyens techniques, de l?affectation des bourses à l?étranger? Tout en relevant la «bonne volonté» de la tutelle de régler les problèmes posés, M. R. Belhadj, le secrétaire général du syndicat, a estimé que «certains points, qui avaient fait l?objet de concertation auparavant, n?ont pas été conclus par des mesures pratiques». Selon lui, le premier problème auquel les maîtres assistants sont confrontés demeure la non-progression de leur situation professionnelle. Cette situation de blocage a freiné leur élan scientifique. «Ils sont plusieurs en phase de terminer leurs thèses, mais pour des raisons bureaucratiques, ils sont bloqués», estiment les intervenants. Chiffres à l?appui, les maîtres assistants ont indiqué que sur les 400 bourses octroyées l?année dernière aux maîtres assistants afin d?achever leurs thèses, 4 seulement ont été destinées aux hospitalo-universitaires. Le ministre, qui a reconnu cet état de fait, a promis de «réparer cette injustice» à l?avenir. A propos du réseau intranet proposé par le département de Rachid Harraoubia, en l?occurrence l?ARN, les syndicalistes de ladite corporation déplorent l?absence de connexion au niveau des CHU, ce qui fait que «les chercheurs de cette structure ne profitent pas de cette bibliothèque virtuelle», indique un maître qui exerce au sein de cette institution. S?agissanat de la revendication principale des maîtres assistants, à savoir un statut spécifique qui devrait réhabiliter leur situation socioprofessionnelle, le ministre dira qu?une commission nationale a été mise en place pour élaborer ce dossier.