Le bon vieux billet d'avion en papier n'a plus, au maximum, que deux ans à vivre, avant d'être définitivement remplacé par le ticket électronique, au terme d'une évolution qui doit faire économiser des milliards aux compagnies aériennes. Aujourd'hui, 38% des billets vendus dans le monde le sont via Internet et l'Association internationale du transport aérien (Iata) souhaite que ses 265 compagnies membres atteignent le chiffre de 100% d'ici à deux ans au plus tard. «Cet objectif est une obligation. Chaque année, nous imprimons environ 350 millions de billets. Nous n'en imprimerons plus un seul courant 2007», assure le directeur général de l'Iata, dont les compagnies assurent environ 90% du trafic mondial de passagers. La disparition du support papier doit permettre, à elle seule, au secteur, d'économiser trois milliards de dollars par an, tandis que la généralisation de l'électronique pour l'enregistrement des passagers ou le traitement des bagages et du fret rapporterait encore plus. «Il ne s'agit pas de technologies révolutionnaires, de quelque chose qu'il faudrait encore inventer : ce sont des technologies qui existent déjà», rappelle le directeur général de l?Iata. «Elles permettront d'économiser 6,5 milliards de dollars par an et rendront le voyage plus agréable à nos passagers.»