Méthode n Le raqi donne généralement de l?eau, qu?il aura au préalable tenue entre ses mains en récitant des versets coraniques : Sourate El-Ikhlass, El-Maoudatayn (El-Nass et El-Falaq). Selon Cheikh Omar, «l?individu peut boire au maximum 2 litres d?eau à petites gorgées, en prenant deux verres consécutifs et un verre d?huile d?olive pour les faire vomir, lorsqu?il soupçonne l?ensorcellement.» Et de préciser que «si la personne ne vomit pas dans les minutes qui suivent, il ne faut pas insister. Il faut tenter l?expérience une autre fois». Il dira : «Beaucoup de raqis veulent chasser le djinn, lors de la première séance. Ce n?est pas recommandé». Il indique également qu?«il ne faut jamais laisser parler le djinn à travers la personne markouba (possédée) car le djinn est l?allié du diable. Souvent, il tente de semer la fitna (zizanie) dans les familles en inventant des choses. Les raqis, qui permettent cette pratique, sont des voyants. Ils travaillent avec les personnes atteintes et usent de tous les moyens pour les mettre à leur service. Autre chose, il existe des raqis désireux de se marier. Ainsi lorsqu?une jeune femme s?adresse à eux pour des raisons de santé ou autre, ils l?ensorcellent pour qu?elle revienne les voir et ils finissent par l?épouser. Certaines femmes mariées ont divorcé pour épouser tel ou tel raqi. Un serviteur de Dieu ne fait jamais de telles choses». Cheikh Omar a confié que des personnes se sont rapprochées de lui pour une roqya, après en avoir consulté d?autres avant lui, elles lui ont parlé de certaines pratiques qui n?ont rien à voir avec la roqya légitime, tel le fait de mettre de l?eau à la belle étoile pendant sept nuits consécutives, puis l?apporter au raqi pour qu?il lise des versets coraniques sur cette eau. Il a attiré l?attention sur ce genre de pratiques qui relèvent de la magie noire. «Ce n?est pas une roqya», a-t-il lancé.