Madame Fatma Oussedik, maître de conférences à l?université d?Alger et maître de recherche au Cread, explique le phénomène comme étant «une tentative d?évasion, c?est un moyen de partir ailleurs, à défaut de visa donc on voyage à travers le monde virtuel. Tout dépend du nombre d?heures qu?on passe face à un jeu vidéo. C?est un moyen de se soustraire à sa réalité, lorsqu?on n? a pas sa propre chambre, rien à soi en fait. Mais encore faudrait-il avoir les moyens de passer des heures dans un cyber. Cela dit, le phénomène est très urbain c?est une entrée dans la technologie et dans le monde des multimédias».