Rémunération n Le gouvernement a déboursé 40 milliards de centimes supplémentaires pour les indemnités du personnel. C'est ce qu'a affirmé le ministre de l'Education nationale, Aboubakr Benbouzid, hier, lors de la conférence de presse organisée à l'Office national des examens et concours (Onec). Il a précisé que «cette enveloppe de 40 milliards de centimes est allouée pour le paiement des primes journalières et les indemnités des correcteurs». Ces primes viennent de connaître une hausse variant entre 50 et 100 %. La prime journalière est forfaitaire et ne concerne que les enseignants correcteurs, selon le ministre. Elle est passée, pour le secondaire de 300 à 500 DA par jour, pour le moyen de de 200 à 300 DA par jour, et enfin, pour cette année, la prime journalière pour les enseignants correcteurs de la 6e est de 200 DA/jour. Tandis que l'indemnité de correction, par copie et par jour, «par souci de la qualité de la correction», a connu une augmentation sensible et pour tous les paliers. Par ailleurs, le personnel de soutien, secrétaire, cuisinier et autres, perçoit une prime journalière de 500 DA/jour. Benbouzid a souligné que «tous les moyens humains, matériels et financiers sont, enfin, prêts pour que les candidats passent dans les meilleures conditions leurs examens», et que «les moyens sécuritaires ont été renforcés». Interrogé sur les moyens de recours en cas de contestation des résultats, Benbouzid a passé la parole au DG de l'Onec, celui-ci affirmera : «En cas de recours, l'Onec est là pour confirmer les résultats.» Il expliquera : «Lorsqu'il y a un écart de 3 points entre la première et la deuxième corrections, une troisième est faite, et en cas d'écart de l'ordre de 25%, la correction est rejetée.» Et de conclure : « La décision de la commission de délibération ne sera pas remise en cause.» S'agissant de la déperdition scolaire, le ministre annoncera : « Je viens d'envoyer une directive à tous les chefs d'établissements, pour interdire de renvoyer un élève lors du tronçon obligatoire, c'est-à-dire avant l'âge de 16 ans, et ce quelle que soit la raison. Même pour la plus grave, je dois en être informé personnellement, pour combattre la déperdition scolaire.» l L'inspectrice de l'Académie d'Alger a annoncé qu'« une rencontre aura lieu mardi 23 mai 2006 à 14 h à l'ITE de Ben Aknoun portant sur les préparatifs des examens de fin de cycles au niveau de la wilaya d'Alger.»