Voici un rappel des événements depuis l'enlèvement le 25 juin d'un soldat israélien par un commando palestinien qui a entraîné une offensive dans la bande de Gaza et la capture, à la frontière israélo-libanaise, de deux soldats par le parti libanais Hezbollah le 12 juillet. • Le 25 juin, un commando palestinien attaque un poste militaire en Israël à la lisière de la bande de Gaza : un caporal israélien, Gilad Shalit, est capturé. Deux militaires israéliens et deux assaillants sont tués. Le 26 du même mois, Israël exclut toute libération de Palestiniens en échange d'informations sur le soldat. • Le 27 juin, le Hamas signe un document d'«entente nationale» stipulant «la création d'un Etat indépendant sur tous les territoires occupés en 1967», ce qui revient à une reconnaissance implicite de l'Etat hébreu. Le même jour, la centrale électrique de Gaza est détruite. • Le 28 juin, Israël lance l'opération terrestre «Pluies d'été» dans la bande de Gaza. Le 6 juillet, les troupes israéliennes réoccupent trois ex-colonies et des quartiers de Beit Lahya. • Le 12 juillet, c'est l'ouverture d'un nouveau front à la frontière israélo-libanaise : le Hezbollah tire des roquettes, enlève deux soldats, et en tue huit autres sur la frontière. Israël lance une offensive aérienne et maritime d'une ampleur sans précédent depuis 1996. Il rejette toute négociation avec le mouvement chiite qui souhaite échanger les deux soldats contre des détenus. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert accuse le Liban de s'être livré à un «acte de guerre». Dans la nuit, l'aviation israélienne effectue une quarantaine de raids au Liban. • Le 13 juillet, l'armée israélienne bombarde l'aéroport de Beyrouth et mène des raids aériens meurtriers (au moins 45 civils tués) et cause de graves dommages aux infrastructure (21 ponts attaqués). La route Beyrouth-Damas est bombardée. Le mouvement chiite riposte par des tirs de plus de cent roquettes sur le nord d'Israkl, tuant deux civils. Deux roquettes de longue portée tombent pour la première fois sur Haïfa (40 km de la frontière), le Hezbollah dément toute responsabilité. Toujours le 13 juillet, l'aviation israélienne bombarde des bases militaires libanaises, et Israël, qui dénonce un axe «terroriste» Iran-Syrie, impose un blocus aérien et maritime sur le Liban. • Le 14 juillet, raids aérien et naval sur l'aéroport et la banlieue sud chiite de Beyrouth, fief du Hezbollah. 66 civils tués au Liban depuis le 12, alors qu'Israël intensifie son blocus. Les ressortissants étrangers tentent de quitter le pays.