Résumé de la 17e partie n Kenza apprend que son oncle est venu pour demander sa main pour son fils Samir. — Reviens, dit Slimane. — Qu'est-ce qu'elle a ? dit Fouad. — Elle a honte, dit Nadia, laissez, je vais la voir. Kenza s'est enfermée dans sa chambre et Nadia a beaucoup de peine à la décider à ouvrir. — Qu'est-ce qui t'arrive ? demande la mère. La jeune fille est si émue qu'elle ne parvient pas à parler. — C'est si surprenant que cela que ton oncle demande ta main ? — C'est impossible ! finit-elle par articuler. — Impossible ? Impossible qu'on demande ta main ? Elle rit. Mais tu es une jolie fille... une fille intelligente, instruite. Tous les garçons, j'en suis sûre, voudraient t'épouser ! — Mais Samir... Nadia fait semblant de se fâcher. — Quoi, Samir ? — Mais je ne m'attendais pas... — Tu ne t'attendais pas qu'il demande ta main ? C'est naturel... Tu as toujours vu en lui un cousin. (Elle sourit) C'est ton cousin mais c'est aussi un homme ! Kenza secoue la tête. — Tu n'as pas compris ! — Qu'y a-t-il à comprendre ? dit Nadia — Mais je ne veux pas l'épouser ! — Tu ne veux pas l'épouser ? Mais pourquoi ? La jeune fille continue à secouer la tête. — Je ne veux pas ! Nadia hausse les épaules. — C'est de l'enfantillage ! — Je ne veux pas, je ne veux pas ! — Dis-moi ce que tu reproches à Samir... Comme la jeune fille ne répond pas, elle continue : ah, je vois, Samir n'est pas beau ? C'est vrai, mais il n'y a pas que le physique dans la vie ! — Ce n'est pas cela… — Ce n'est pas cela ? Si ce n'est pas le physique, que reproches-tu à Samir ? D'être intelligent ? D'être riche ? Immensément riche ? D'avoir une villa, des voitures, d'hériter un jour de la fortune de son père ? — Tu n'as pas compris, dit Kenza. — Oui, dit Nadia, je n'arrive pas à te comprendre. N'importe quelle fille sauterait de joie en apprenant qu'un tel cousin demande sa main, mais toi tu fais la tête, tu t'offusques… Vraiment, je ne te comprends pas ! A suivre