Nous sommes allés à la rencontre de Fati et son employé, Djamel. Ils sont coiffeurs. Chez Fati, c'est surtout un lieu de rencontre entre locataires et même non-résidents de passage au CET. Là, nous avons rencontré Brahim, un émigré, propriétaire d'une boîte d'audiovisuel et de communication en France, venu avec sa famille, passer quelques jours de vacances. Pour lui, «les vacances sont géniales au CET». Son épouse est cliente, ainsi que leur fille. Pourquoi pas lui ? Au fait, le salon de coiffure est ouvert aux deux sexes. Djamel est coiffeur pour hommes, alors que Fati coiffe et maquille les femmes. Cela dit, Djamel prend quelquefois en charge les femmes : il est pro pour tracer les sourcils. C'est au rythme de la musique charqie que le salon de Fati accueille la clientèle. «Il s'agit de résidentes qui viennent se faire belles pour la soirée sur place ou pour un mariage hors du complexe», explique Fati. Et d'ajouter : «Certaines reviennent ensuite même après leurs vacances. Elles deviennent des clientes permanentes.» Fati envisage d'ouvrir une aile pour l'esthétique. Pour sa part, Brahim a promis de revenir l'année prochaine, si sa femme le veut bien…