Outre les plages, la wilaya de Tizi Ouzou a développé, depuis quelques années, le tourisme culturel. En effet, plusieurs localités organisent durant l'été des fêtes spécifiques à leurs régions. Ainsi, Ath Yenni est en pleine fête du bijou. La 7e édition est caractérisée par l'affluence d'un nombre important de visiteurs venus des quatre coins de la wilaya, mais aussi d'autres régions du pays (Boumerdès, Alger, Béjaïa). Non loin d'Ath Yenni, Ath Hichem s'apprête à accueillir la fête du tapis, un autre métier artisanal et un rendez-vous qui ne manquera pas d'attirer son lot de vacanciers. L'été passé, Frikat est sortie de l'anonymat grâce à la maison Lahlou qui a organisé la première fête nationale du couscous. Une animation particulière a marqué, toute la durée de la fête, cette petite localité déshéritée du sud de la wilaya. La fête de la poterie, organisée à Maâtkas, ne sera malheureusement pas au rendez-vous cet été. Pourtant, cette manifestation est une aubaine pour les potiers qui peuvent ainsi écouler leurs produits. A ces rendez-vous s'ajoute celui de la vannerie et de la sculpture sur bois de Djemaâ Saharidj. Il faut dire que ces fêtes, dont le calendrier est connu par la majorité des habitants de la wilaya, jouent un rôle culturel et économique à la fois. En effet, elles permettent aux artisans — de moins en moins nombreux — de vendre le fruit de leur passion qui ne trouve d'acheteur que pendant l'été, notamment lors de ces manifestations. Ces fêtes sont également culturelles puisqu'elles créent une animation (pièces de théâtre, galas, tournois, concours…) qui permet aux habitants des localités hôtes et aux visiteurs de passer quelques jours de vacances. Les autorités municipales doivent maintenir ces fêtes et les améliorer vu l'activité économique qu'elles peuvent générer pour les communes qui les organisent.