La première campagne de fouilles, conduite par Marguerite van Berchel, qui a eu lieu en février 1951, s'est heurtée aux difficultés du terrain et, faute de moyens matériels et humains pour dégager les ruines, elle a été abandonnée au bout d'un mois. Cependant, on a pu dégager, à l'ouest de la ville, une maison de 20 m de long sur 10 de large, avec une cour intérieure qui donne accès à plusieurs pièces, mesurant environ 7 m sur 2. Les murs, d'une épaisseur de 50 à 60 cm, sont composés de petites pierres scellées avec un plâtre gris — abondant dans la région — que les Mozabites appellent timcent. Le même plâtre recouvrait le sol ainsi que les murs qui ont été partiellement conservés. De nombreux éléments de décor ont été retrouvés : des colonnes surmontées d'arcs et de chapiteaux, des arcades, etc. L'une de ces pièces, qui donne sur la cour, a servi de magasin. On le reconnaît aux deux grandes jarres encastrées dans un mur, telles qu'on pouvait encore en voir, il y a quelques années, dans les maisons traditionnelles de Ouargla. Elles étaient dans un bon état de conservation. Des jarres identiques ont été retrouvées, au cours d'autres fouilles, dans d'autres maisons.