Opération n Défaut de facturation, défaut d'étiquetage, opposition au contrôle, défaut d'information sur les prix sont les principales infractions relevées. Deux cent vingt-quatre locaux commerciaux à Alger risquent la fermeture définitive, après proposition faite à la Direction de commerce de la wilaya d'Alger, au détour des opérations de contrôle de qualité et de répression de fraudes, enclenchées par des brigades mixtes (médecins, vétérinaires et spécialistes en phytosanitaire) et effectuées durant le troisième trimestre de l'année en cours.Opposition au contrôle, exercice d'activité sans titre légal, défaut de facturation, défaut d'étiquetage et défaut d'information sur les prix sont principalement, les quatre «graves infractions» sur la base desquelles cette proposition de bannissement a été faite, ont affirmé, hier, samedi, des sources de la direction. Les magasins d'alimentation générale sont, dans une large mesure, les premiers à être cloués au pilori pour pratiques commerciales douteuses. Cette opération tous azimuts a conduit, en outre, à l'établissement de 2 891 procès-verbaux, soit un taux infractionnel de 54,11%. Le «butin» récupéré sur les marchés et dans les magasins était de l'ordre de 248 222 DA, tandis que le montant global de défaut de facturation a été évalué à 114 938 DA. Des 3 635 interventions, 2 235 ont été faites dans le secteur du détail, 821 dans le secteur des services, 128 dans le secteur de la production et 451 autres dans le secteur du gros. A propos de la qualité, ces mêmes opérations ont conduit à 914 procès-verbaux dressés après 1 707 interventions, dont 1 435 dans le secteur du détail, 230 dans le secteur de production et 33 dans le secteur du gros, tandis que 9 interventions ont été effectuées dans le secteur de l'importation. Dans ce registre précis, 72 propositions de fermetures administratives de locaux commerciaux ont été prononcées à l'encontre des contrevenants. En matière de contrôle de l'hygiène, la direction du commerce rappelle que dans les 479 interventions effectuées, 160 d'entre elles ont révélé la non-conformité des produits aux critères commerciaux. 65 interventions ont dévoilé la présence de produits impropres à la consommation alors que la totalité de la valeur saisie est de l'ordre de près de 40 tonnes.