«Le conglomérat émirati Emmar s'attellera à donner une dimension futuriste à quelques villes algériennes dont la capitale», a promis Belkhadem pour qui l'esthétique de villes modernes doit être érigée en priorité absolue dans l'acte de bâtir. Emmar, qui a fait depuis des années ses preuves et, à un degré moindre, l'entreprise Nacer se chargeront principalement de construire des buildings haut standing dans la région de la baie d'Alger et c'est dans cette optique et aussi dans l'optique d'attirer les investissements étrangers, notamment arabes, que «le dossier du foncier doit être solutionné de la manière la plus judicieuse» a précisé l'intervenant qui, au sujet, justement des investissements arabes, a dit saisir l'occasion de la manifestation très proche «d'Alger capitale arabe» pour essayer de convaincre les investisseurs arabes à forts capitaux pour s'inspirer «des success-stories connues par exemple par Orascom Djezzy». Rebondissant juste après sur la gestion des villes, M Belkhadem a mis en garde contre «l'évolution cancéreuse de nos centres urbains où pratiquement tous les trottoirs sont squattés» et a préconisé «la mise en place d'un observatoire qui prendra en considération les spécificités de chaque ville algérienne». Pour le monde rural, il a fait savoir qu'un plan d'action a été établi en collaboration avec les ministères de l'Intérieur et des Collectivités locales et de l'Agriculture et du Développement rural pour assurer le développement des 950 communes rurales pauvres. Sur la question de l'alimentation des villes et villages en gaz et en électricité, il a précisé qu'un programme sera mis en place, à cet effet, dans les années à venir «afin de satisfaire tous les citoyens». Il s'agit, a-t-il précisé, de deux grands projets de raccordement en gaz et en électricité.