Air, eau, sol, radiations, bruit, champs électromagnétiques, constructions, agriculture, hygiène… un quart des maladies et des décès prématurés sont dus à des problèmes d'environnement. D'où la nécessité, de l'avis des spécialistes, de «prévenir les maladies par un environnement salubre». Les maladies diarrhéiques viennent au premier rang, selon des praticiens algériens. L'eau insalubre ou des mauvaises conditions d'assainissement et d'hygiène en sont à l'origine dans la majorité des cas. Les maladies respiratoires arrivent en deuxième position avec un très grand nombre de victimes et sont essentiellement causées par la pollution due au trafic routier, l'utilisation de carburants nocifs ou alors le tabagisme passif. Dans les calculs de l'OMS, l'environnement est un facteur déterminant pour l'asthme (44%, à l'exclusion de l'exposition au pollen) et les maladies pulmonaires chroniques (42%). Pour faire face à ce danger de mort qui menace de larges couches de la population, l'on prône des comportements d'hygiène plus adaptés et une meilleure gestion des substances toxiques à l'intérieur des ménages et au travail. Parallèlement à cela, des voix écologiques s'élèvent à tout bout de champ pour pousser les secteurs de l'énergie, des transports, de l'agriculture et de l'industrie à travailler en coopération avec le secteur de la santé à l'effet de faire face à l'origine environnementale du mauvais état de santé.