L'image de la Russie à l'Ouest est «déplorable» après une vague de meurtres choquants et de scandales qu'a connus le pays. Le porte-parole du Kremlin, a reconnu qu'il y avait eu, en effet, «une série de meurtres perpétrés par contrat» et d'autres «problèmes objectifs» en Russie, mais que ceux-ci avaient été utilisés par les médias occidentaux pour lancer des attaques injustes. «Tous ces incidents donnent, en quelque sorte, matière aux médias de l'Ouest pour alimenter une campagne antirusse extrêmement agressive», a-t-il déploré. Parmi les cas dont s'est emparée la presse, figurent le meurtre à Moscou en octobre de la journaliste et critique de Vladimir Poutine, Anna Politkovskaya, et plus récemment l'empoisonnement à Londres d'un ancien agent russe, lui aussi critique de Poutine, Alexandre Litvinenko. Le porte-parole a accusé les médias occidentaux d'ignorer le rôle que jouent certaines personnes, dont il n'a pas cité le nom, et qui tentent de provoquer une rupture entre la Russie et l'Ouest, faisant référence aux adversaires exilés du président Poutine qui vivent désormais en Israël ou à Londres.