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Le dernier conteur
Sur les traces du patrimoine maghrébin
Publié dans Info Soir le 24 - 01 - 2007

Scène n La générale de la pièce Le Dernier conteur a été donnée, hier au théâtre national.
Entrant dans le cadre de «Alger, capitale de la culture arabe», la pièce, écrite par Abdelkrim Berchid (Marocain), mise en scène par Moundji Benbrahim (Tunisien) et jouée par des comédiens algériens, revêt un cachet maghrébin, aussi bien au niveau de la réalisation que du point de vue de la thématique abordée et développée.
C'est l'histoire d'un conteur populaire, à travers lequel, c'est toute la société maghrébine qui est représentée. C'est son histoire, son patrimoine qui y sont dits.
Ainsi, la pièce met en scène un conteur, le dernier dans son genre, car tous les autres, ses semblables, ont disparu ; il reste le dernier et le seul à perpétuer une tradition ancestrale : dire en public, dans un marché, des faits, conter des histoires. Dépositaire d'un legs culturel, garant de la mémoire collective, le conteur, seul, n'a plus de relève.
Ses amis, comme lui, ont renoncé à leur héritage séculaire pour adopter d'autres valeurs, modernes et éphémères, et qui tendent à aliéner la société, à la dépouiller de son identité, de son authenticité.
Cette pratique à la fois sociale et culturelle n'a plus de présence parce que la société, s'ouvrant à la modernité, a perdu ses repères et ses traditions. Ici, l'auteur formule une critique quant à la société maghrébine, il lève le voile sur une société martelée, corrompue par la modernité ; elle a troqué sa mémoire contre des valeurs matérielles…
La pièce, jouée en arabe littéraire, se révèle toutefois facile à saisir tant le ton et l'accent adoptés par les comédiens s'avère d'un naturel populaire. C'est aussi parce qu'il s'agit d'un arabe littéraire débarrassé de son emphase langagier. Tout est dit simplement et distinctement assurant ainsi une meilleure compréhension du texte.
Le jeu, quant à lui, se veut juste et aéré même si, dans certaines périodes scéniques, le texte tend à traîner en longueur créant une atmosphère de lassitude.
Par ailleurs, le jeu, qui est appréciable et expressif, voire truculent, est agrémenté, rehaussé par la prestation scénique des comédiens dont chacun a su conférer à son protagoniste une individualité notable, un caractère imposant, liant et une personnalité fort populaire. Cela a rendu la pièce intéressante, divertissante même si elle véhicule une critique et un enseignement sur la société maghrébine.


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