A l'appel de la Coordination locale des étudiants (CLE), les comités de cités et de facultés de l'université de Tizi Ouzou ont observé, hier, une journée de grève. La décision de recourir à cette manifestation a été prise lors d'une assemblée générale de la CLE et qui a regroupé pas moins de 21 comités. Lors de l'AG, les étudiants ont relevé que les rencontres avec le wali «n'ont débouché que sur des engagements qui n'ont pas été suivis de prise en charge effectives des doléances des étudiants». C'est face à cette «inertie qu'une demande d'audience a été adressée au ministre de l'Enseignement supérieur. Pour ce qui est de la situation au sein de l'université, la CLE tire la sonnette d'alarme quant «aux problèmes interminables auxquels l'étudiant fait quotidiennement face sur le plan sociopédagogique». Aussi, les étudiants et face à ces constats ont opté pour la radicalisation de leur mouvement pour demander l'amélioration des conditions sociopédagogiques au sein des campus et le retrait du système LMD, entre autres. La CLE a donc décidé, en sus de la grève qui a eu lieu hier, de lancer une pétition pour le retrait du LMD, la fermeture des administrations jusqu'au départ des responsables de l'UTO, l'accès gratuit et illimité aux restaurants universitaires pour tous les étudiants. En perspective, la CLE a entamé des démarches et lancé un appel aux autres universités du pays pour la création d'une coordination nationale des étudiants.