Au départ, c'était une ferme d'élevage un peu isolée dans l'Atlas blidéen. Aujourd'hui, c'est une entreprise de laiterie assez rentable et ambitieuse. C'est l'histoire d'un parcours qui a commencé en 1998 pour aboutir à un ancrage régional. «Ce n'est qu'en 2004 que notre unité est devenue opérationnelle avec un chapitre de contraintes et de blocages», assure M. Serrai, patron de l'entreprise, qui pousse son ambition le plus loin possible. Pour la formule l'ben, il faut, selon lui, «du lait cru, un bon ferment et des équipements sophistiqués». Son entreprise ne fait que du petit-lait à base de lait de vache. «On produit 4 000 litres par jour de lait cru et 5 000 litres par jour de l'ben». Un litre est cédé à 30 DA le sachet qui peut être conservé pendant un mois. Pourquoi alors le sachet ? Parce que c'est le moins cher par rapport au tétra pack qui requiert beaucoup d'argent. «L'emballage qui sied le mieux au petit-lait est la bouteille». «On veut contenter toutes les couches sociales et à l'avenir on veut se placer à l'échelle nationale», rassure M. Serrai qui a l'ambition de créer un projet de fromagerie et de yaourts. Est-il intéressé par le partenariat étranger ? A en croire ce producteur, «le partenariat doit être bien évalué». Ce qui est sûr en tout cas, c'est que le marché du petit-lait a de beaux jours devant lui.