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Histoires vraies
A La Saint-Valentin (3e partie)
Publié dans Info Soir le 28 - 02 - 2007

Résumé de la 2e partie n Les deux enfants semblent avoir perdus toute notion du temps du fait qu'ils ont été amenés en voiture puis abandonnés.
Le sergent Pinter commence à prendre l'histoire très au sérieux. Une voiture, un homme qui emmène un enfant de quatre ans, en racontant que son père l'a envoyé le chercher, histoire connue.
— Bon sang, ce serait un kidnapping... Il était comment ce monsieur, Timmy ?
— Un grand monsieur.
Le détail n'est pas d'une précision fantastique, mais à quatre ans, Timmy se débrouille pourtant pas mal, car il raconte tout d'une traite.
— Le monsieur m'a emmené dans une maison en bois, il a dit qu'on allait faire une course. Y avait deux autres garçons et une fille.
— Tu les connais ces enfants-là ?
Timmy lève le nez vers Patrick :
— Ben y avait lui.
Le sergent Pinter se rend compte soudain qu'il mène son enquête à vif d'une manière totalement illogique. Qu'est-ce que c'est que cette histoire de frère qui n'en est pas un, de famille en plus, et qu'est-ce que Patrick a à dire là-dessus ?
— J'étais avec mon frère et ma sœur.
— Donc tu as un frère et une sœur. Bien. Qu'est-ce que vous faisiez dans cette maison de bois ?
— Ben, c'est chez nous, c'est le chalet de week-end.
— Nous progressons. Le petit Timmy arrive donc chez toi, et que se passe-t-il ?
— Ben il pleurait. Il disait qu'il voulait voir son père et sa mère, ma sœur faisait le dîner, elle l'a consolé, nous on faisait nos devoirs mon frère et moi.
L'erreur du sergent Pinter, à ce moment de l'histoire, est de ne pas laisser continuer Patrick. Il comprendrait plus vite, mais aiguillonné par le soupçon de kidnapping, il s'adresse à nouveau au petit Timmy.
— Qu'est-ce qu'il t'a dit le grand monsieur quand il t'a emmené là ?
— Que j'ai plus de papa et de maman, ils veulent plus de moi, alors il va me garder, et il va être mon papa.
Nouvelle interrogation subite dans l'esprit pourtant vif du sergent Pinter.
— Dis-moi, Timmy, le monsieur qui t'a emmené chez Patrick… Il t'a fait du mal ?
— Non. Il m'a donné un hamburger, et puis des frites, et puis une glace. Il a dit que mon papa avait plus d'argent pour me donner à manger.
— Et il t'a laissé à la porte de chez Patrick, c'est ça ?
— On est entrés dans la maison de bois, et la sœur de Patrick elle m'a raconté des histoires, elle voulait pas que je pleure.
Le sergent Pinter s'adresse à Patrick d'un air soupçonneux :
— Cet homme t'a dit que les parents du petit l'avaient abandonné, c'est ça ?
— Ben oui, papa l'a dit.
— Comment ça, papa ? C'est ton père, cet homme ?
— Ben oui, monsieur...
C'est ici que le sergent Pinter ne comprend plus. Quant à l'agent Bobby Charles, il se frotte le crâne obstinément. Jamais ses neurones de brave flic californien n'ont eu affaire à une équation pareille.
Patrick n'a pas onze ans, et à onze ans, on ne dispose pas de la logique des adultes. On raconte une histoire dans un ordre de priorité. La priorité, pour Patrick, était que le petit Timmy pleurait depuis quinze jours, en réclamant son papa et sa maman. Patrick a bon cœur, il s'attendrit sur la misère des autres. (à suivre...)


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