Situation n Aucun constructeur automobile de renommée internationale ne s'est montré intéressé jusque-là par un tel partenariat, selon le premier responsable de la société. Les responsables de la Société nationale des véhicules industriels (Snvi) ont proposé de réaliser un projet de production de véhicules légers en partenariat avec un constructeur automobile lors des assises nationales sur la stratégie industrielle qui se sont tenues, cette semaine, à Alger. «Nous considérons que si un constructeur de renommée internationale d'automobiles légères se manifestait, nous avons la possibilité de produire près de 100 000 véhicules par an sur le site de Rouiba qui présente beaucoup d'avantages comparatifs», a indiqué, ce matin, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le président-directeur général de la société, Mokhtar Chahboub. «C'est dans nos cordes, dans nos possibilités», a-t-il poursuivi. Néanmoins, au jour d'aujourd'hui, aucun constructeur automobile de renommée internationale ne s'est montré intéressé par un tel partenariat. «Mis à part le groupe français Beahm-Titan-Kaiser (BTK) qui a repris la carrosserie de Tiaret, il n'y a pas eu de constructeurs qui se sont présentés pour engager une relation franche dans la totalité des activités», dira à ce propos M. Chahboub, non sans préciser que des manifestations d'intérêt pour certaines activités très particulières comme la fonderie ont été, tout de même, enregistrées. Au sujet de la carrosserie de Tiaret, le premier responsable de la Snvi fera savoir que le processus de partenariat engagé avec BTK va devenir effectif à partir de ce mois-ci. «Nous en sommes pratiquement à la signature des statuts de la société», soulignera-t-il. Par ailleurs, M. Chahboub a exclu l'éventualité de voir les pouvoirs publics abandonner la Snvi à son sort : «La Snvi ne pourra pas disparaître parce que nous considérons qu'elle constitue un véritable appui stratégique à l'économie nationale, je ne pense pas que les pouvoirs publics puissent décider de l'abandonner.» Sa survie passe par «la recherche de partenariats» qui demeure «l'option privilégiée jusqu'à présent», selon l'invité de la Chaîne III pour qui la restructuration de l'entreprise à travers sa filialisation «est une solution pour replacer la production du véhicule industriel sur le marché national et lui donner une place sur le marché international». Dans cet ordre d'idées, le premier responsable de la Snvi a signalé que 4 activités ont été identifiées pour faire partie d'un centre d'affaires : il s'agit de la fonderie, de la carrosserie, du camion et des autocars-autobus «qui peuvent prétendre se développer d'une manière autonome». De l'avis de M. Chahboub, la Snvi, «avec la possibilité de réaliser 25 milliards de dinars de chiffre d'affaires par an «, est en mesure de redevenir une entreprise qui dégage des bénéfices.