Des marchands de «leben» qui se transforment en pâtissiers, des quincailliers en confiseurs et des fripiers en vendeurs de volailles, il n?y a que chez nous, spécialement pendant le mois du ramadan, que pareil cirque tourne en «carnaval fi dechra». N?était le caractère spirituel et sacré du jeûne, de nombreux consommateurs, éprouvés par la cherté des produits, seraient prêts à faire du mardi gras des affameurs un Halloween des affamés.