Revendication n La situation qui prévaut au niveau des campus de Oued Aïssi et de Rhahlia, est loin d'être reluisante. Les résidents sont quotidiennement confrontés à de nombreux problèmes que le comité de la cité de Oued Aïssi (Ccoa), n'a cessé de dénoncer. Il y a quelques mois, ce même comité a saisi le wali, en lui remettant des photos et des enregistrements vidéo, illustrant les mauvaises conditions de vie des étudiants. Le premier responsable de l'exécutif s'est alors déplacé sur les lieux ce qui a permis de prendre en charge les doléances des résidents tout en informant, ces derniers, que la cité de Oued Aïssi sera fermée dès qu'une nouvelle cité (en projet) sera réalisée. Des promesses qui ne se sont toujours pas concrétisées déplore le Ccoa. Samedi dernier, deux résidents de Oued Aïssi se sont déplacés à notre bureau pour nous faire part de leurs problèmes. Selon nos interlocuteurs «il y a une dégradation totale de la situation et des conditions de vie au niveau des cités de Oued Aïssi et de Rhahlia». Entre autres contraintes auxquelles sont confrontés les résidents, le transport soulignent-ils est «insuffisant et anarchique. La navette régulière d'un bus chaque quart d'heure n'est pas respectée et cela, nous cause des retards pour arriver aux cours notamment ceux de la matinée. Sur le plan hygiène, la situation est lamentable et l'insalubrité criante au niveau du restaurant universitaire et des pavillons (situation que nous avons constatés de visu lors de notre déplacement sur les lieux) s'est davantage détériorée avec les dernières intempéries. En effet, «le rez-de-chaussée de deux pavillons ont été inondés par des eaux usées, à la suite des inondations, sous les bâtiments, ce qui a induit le débordement des fosses sceptiques», pour ce qui est de la restauration, nous interlocuteurs doutent de l'origine de la viande qui est servie. «Il s'agirait de viande de vache», nous déclarent-ils. Un membre du Ccoa, qui a saisi le wali, à ce propos, a déclaré : «cela ne nous gêne pas de manger de la viande de vache, mais nous pensons qu'il y a tricherie au niveau de la facturation». Par ailleurs, les résidents des cités de Rhahlia et d'Oued Aïssi, doivent faire face à l'insuffisance de l'éclairage de chaises et de cuillères au niveau du restaurant. «Nos interlocuteurs, évoquent le problème du chauffage qui ne fonctionne pas.» Les travaux pour la remise en marche de la chaufferie ont commencé, en octobre 2006 et sont toujours en cours, on attend peut-être l'été pour qu'ils soient terminés, donc pour être fonctionnelle…» Les résidents des deux campus ne sont pas restés les bras croisés. Après avoir entamé plusieurs actions dont la restauration gratuites pendant le premier semestre, et la saisine du wali le mois passé, ainsi que la fermeture (mercredi passé) des administrations des deux cités), ils demandent «le départ immédiat» du directeur de la cité de Rhahlia. Par ailleurs, ils demandent à l'office national des œuvres universitaires de diligente une inspection générale des finances (IGF). Par ailleurs, une assemblée générale est prévue dès la rentrée des vacances de printemps pour décider des actions à mener. Une grève générale pourrait être déclenchée, nous disent nos interlocuteurs. n Le wali a inspecté récemment les travaux de réalisation de 3 000 places pédagogiques au niveau du pôle technologique du campus Hasnaoua II et du siège de son rectorat, «qui enregistre une lenteur dans leur rythme, faisant reculer sa livraison au-delà de la rentrée prochaine universitaire».