La famille berceau d'affection et d'amour, peut-elle également être pour les enfants synonyme de négligence et de violence ? «Oui», disaient à l'unisson jeudi dernier les séminaristes de la journée consacrée au phénomène de la maltraitance pour qui le concept de maltraitance des enfants est un concept récent qui remplace les notions classiques de «mauvais traitements à enfants», «d'enfance maltraitée» ou «d'enfants battus». La convention internationale des droits de l'enfant, rappelle Mustapha Khiati, président de la Forem dans son exposé, définit la maltraitance comme «toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitement ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle». La convention définit aussi l'actant : «Pendant qu'il est sous la garde de ses parents ou de l'un deux, de son ou ses représentants légaux ou toute personne à qui il est confié». En clair, la maltraitance est représentée par des violences physiques, psychologiques, sexuelles ou une négligence commise sur l'enfant par un adulte qui exerce une responsabilité ou une autorité sur l'enfant, qu'il soit un des parents ou les deux, un tuteur ou toute personne qui en a la charge.