Proposition n A tout problème, une solution. Une réflexion profonde, une étude exhaustive des causes, un travail en concertation conjugué à une réelle volonté de solutionner le problème sont les clés du salut. En matière de proposition pour lutter contre l'insécurité routière, plusieurs points ont été soulevés par les différents corps de sécurité. D'abord, placer la sécurité routière comme priorité nationale. Ensuite créer une commission nationale de spécialistes chargée de la révision du code de la route actuel et pourquoi pas prendre exemple sur les pays qui sont arrivés à juguler leur trafic routier en baissant considérablement le nombre d'accidents et donc des victimes sur leur territoire à l'instar de la France, des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne ou de l'Australie. Il a été en outre proposé de mettre en place le centre national des permis de conduire, le fichier national des infractions de la route, le fichier national des cartes grises, le fichier national des permis de conduire qui sont d'ailleurs, prévus par la loi 01-14. Suggestion a été faite également d'introduire l'éducation routière dans les programmes scolaires pour inculquer aux enfants les rudiments de la sécurité dans ce domaine et les sensibiliser dès leur jeune âge. Autre impératif, l'amélioration de l'état des routes, leur aménagement et leur maintenance. A ce sujet, le secteur des travaux public connaîtra une augmentation de sa dotation financière qui passera à 1 800 milliards de dinars (370 milliards de DA /an) pour la réalisation des différents projets routiers comme l'a indiqué Hocine Nassib, directeur des routes au ministère des Travaux publics lors de son passage sur les ondes de la radio Chaîne III. Ce dernier a précisé que 20 milliards de dinars ont été alloués à la remise à niveau des 12 500 km des routes et chemins communaux et 90 milliards de dinars pour la mise en œuvre d'un programme de suppression de tous les points noirs accidentogènes, signalant que ses projets seront finalisés dans un délai de 10 ans. D'autres solutions sont préconisées tels l'institution de centres de secours et d'intervention le long des autoroutes et routes nationales ainsi que d'annexes au niveau des tribunaux pour traiter les affaires relatives aux infractions de la route, la création d'un fonds national pour la prévention et la sécurité routière et le recouvrement des amendes forfaitaires. Comme il est question de faire participer les chercheurs pour trouver les solutions adaptées aux problèmes de la sécurité routière. Ces propositions et recommandations ont déjà été proposées par les spécialistes durant des journées d'études et séminaires, il ne reste qu'à passer à l'étape suivante. C'est-à-dire le travail pour la concrétisation.