En compagnie de Mme Nouera Djaafar, ministre de la Famille et de la Condition féminine et d'autres femmes responsables, la ministre tunisienne de la Condition féminine, des Affaires de la famille, de l'Enfance et des Personnes âgées, Mme Saloua Layachi Ellaban, a visité hier plusieurs services ayant une relation avec la formation des femmes policières dans cette école. Elle s'est montré «impressionnée» par l'avancée enregistrée en Algérie en ce qui concerne la présence de la femme dans la police. Après le dépôt d'une gerbe de fleurs et une minute de silence observée à la mémoire des martyrs, elle a assisté à un exposé général sur la situation de la femme dans la police en Algérie. De cet exposé, il ressort que la première promotion de femmes policières est sorti en 1973, et depuis, la femme s'impliquera de plus en plus dans la profession. Mais, toujours selon la responsable, l'année 1998 était le point de départ pour des formations diversifiées touchant tous les domaines de la police. Selon les chiffres avancés, «depuis cinq ans, l'école de Ain Benian, spécialisée dans la formation des femmes policières, reçoit régulièrement pas moins de 1000 femmes, annuellement, formées en alternance». Pour l'année en cours, elle indiquera que 1205 femmes policières sont en formation au sein de l'école. Celle-ci forme des agents de l'ordre public, des femmes officiers et inspectrices. La présence de la femme sur le terrain a également été mise en exergue, puisqu'on nous annonce que actuellement 5 000 policières activent sur le terrain dans les différents postes de responsabilité. Pour le taux de la présence de la femme dans ce corps constitué, il est de 4,86 %. Concernant la visite de la ministre tunisienne qui s'inscrit dans le cadre «des relations de fraternité entre les deux pays», la ministre a eu un périple assez riche dans l'Algérois, où elle a pu visiter plusieurs structures entre autres, la maternité de l'hôpital d'El-Harrach, le centre de recherches et de documentation sur l'enfance et la femme, la maison de l'artisanat et des métiers de Oued Koreiche, le centre national des femmes victimes de la violence de Bousmaïl…