Dans son discours de clôture, hier, le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, a relevé que la session de printemps est considérée comme un trait d'union entre la cinquième et la sixième législatures, faisant remarquer que «dès le début de cette législature, l'APN s'est attelée à élire ses structures et ses instances ainsi qu'à les installer, conformément aux lois en vigueur». Il a ensuite souligné la «détermination» de l'APN à lutter contre le fléau de la corruption et la dilapidation des deniers publics. «L'Assemblée appelle à l'application rigoureuse des lois pour contrer de tels dépassements», a-t-il insisté. Pour le président de l'APN, l'ouverture sur l'économie de marché, le processus de privatisation et les mutations économiques qu'a connues la société algérienne «ne peuvent nullement expliquer la mauvaise gestion des finances publiques». Il a fait remarquer, en outre, que la préservation des acquis de la nation «nécessite la consolidation des valeurs de la paix et de la solidarité, sans, pour autant, abandonner la lutte contre le phénomène du terrorisme et les maux sociaux qui en découlent, telle la propagation de la corruption et du trafic de drogue». Pour sa part, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a estimé, dans son intervention hier, lors de la clôture de la session de printemps du Conseil de la nation, que «la détermination» demeure le seul choix pour éradiquer le terrorisme. M. Bensalah a rappelé que depuis l'apparition du terrorisme, l'Etat «n'a cessé d'appeler au pardon», affichant ainsi, a-t-il dit, «sa bonne volonté pour mettre fin à l'hémorragie». «Mais la persistance de ces groupes terroristes à choisir la voie de la criminalité prouve, encore une fois, qu'aucun espoir ne peut être attendu de leur part pour un retour à la raison et au droit chemin», a-t-il poursuivi. Le président du Conseil a, par ailleurs, affirmé que «l'Algérie a pu de nouveau reprendre son souffle et imposer sa crédibilité, son poids et sa place sur la scène économique, et encourager les investisseurs étrangers à venir en Algérie». M. Bensalah a, toutefois, reconnu, la persistance de problèmes et difficultés sur le plan social, qui, a-t-il dit, «doivent être pris en charge». Il a rappelé également les différentes lois examinées par le Conseil, notamment celle portant report des élections communale, ainsi que le débat autour du programme du gouvernement.