Un vêtement d'homme courant autrefois était le qamiç, mot que l'on traduit par «tunique». C'est une chemise que l'on portait par-dessus le caleçon. Elle était en lin, en coton, en mousseline.... Le qamiç des femmes était généralement en soie, en toile ou en coton fin. L'orientaliste Dandini décrit, ainsi au XVIIIe siècle, le costume des habitants de la Syrie : «Leurs chemises, aussi bien que leurs autres vestes, sont sans collet et pour l'ordinaire de coton blanc. Il y en a qui en portent de bleues avec des manches fort larges, si bien qu'on voit tous leurs bras nus. Le bas de leur chemise n'est point fendu ; du moins, elles paraissent cousues jusqu'au bout étant hors des caleçons, et pour cela il les font larges.» Dans l'interprétation des rêves, la tunique, parce qu'elle est le vêtement de tous les jours, représente les moyens de vie de l'homme : son travail, ses activités… ainsi tout ce qui le touche, en bien ou en mal, touche ses activités. Si on voit que la poche de sa tunique est comme déchirée, c'est l'annonce de la pauvreté car la poche est l'endroit où on dissimule son pécule. Si la tunique est sans manches — parce que les bras sont les membres avec lesquels on travaille — cela signifie qu'on sera soit licencié soit réduit au chômage. La tunique neuve et propre indique des activités honnêtes. Se voir en possession de plusieurs tuniques signifie qu'on aura des activités variées, mais aussi qu'on accomplira de bonnes actions que dieu récompensera.