Résumé de la 42e partie n Comme il a oublié la première fois de dire que c'est son cousin qui lui donnait le livre, il oublie de dire que le poème remis à la prof de musique n'est pas de lui. Rafik te demande, dit Zahra. Comme il semble hésiter à se rendre à l'étage, la jeune femme insiste. — Il veut te voir tout de suite. J'ai l'impression qu'il est au bord d'une crise, je compte sur toi pour la désamorcer ! Il monte l'escalier en tremblant. Rafik est, en effet, excité. Dès qu'il voit Omar, il l'agresse. — tu ne lui as rien dit ! — comment cela ? se défend timidement Omar. — elle n'y a pas fait une seule allusion ! Pas un mot, ni du roman ni du poème ! — Cela ne veut rien dire ! — avoue, avoue que tu ne lui as rien dit et que tu lui as fait croire que tu es l'auteur du poème ! — je t'assure que non ! Il se met à trépigner, puis à pleurer. — tu m'as trompé, tu m'as trompé ! Omar est effrayé. Si sa tante l'entend, elle ne manquera pas de monter dans la chambre et de lui demander ce qui se passe. — Elle... elle t'aime ! risque Omar. Rafik lève vers lui son visage mouillé de larmes. — Elle m'aime ? comment peux-tu dire cela ? Elle te l'a dit ! — Oui, dit Omar. Rafik répète, encore plus excité que tout à l'heure. — elle te l'a dit ? elle te l'a dit ? — Oui, oui ! — alors jure-le ! — Je le jure ! dit Omar, conscient de commettre un parjure. Rafik se calme. — Mais alors, pourquoi ne me le dit-elle pas ? — C'est parce qu'elle est timide, dit Omar. — tu crois ? elle est plus timide que moi ? — apparemment... a toi de l'encourager à t'exprimer ses sentiments ? — comment cela ? — en lui disant des mots tendres... En lui prenant la main et en la caressant ! — Tu crois ? — Oui, dit Omar... Moi, je l'aurais fait... Il ferme les yeux : il se voit couché aux côtés de Souad. Et ses paroles lui reviennent : «tu me plais.» Et il frémit. — qu'as-tu ? demande Rafik. — rien, dit-il, juste une pensée... — Parle-moi encore de Souad, dit Rafik, répète-moi ce qu'elle t'a dit ! (à suivre...)