Résumé de la 51e partie n Omar est toujours sous le coup de l'émotion, Nadia, elle, est plutôt dégrisée et s'amuse à l'interroger. Il veut retourner au jardin où elle vient de lui faire sa déclaration. C'est lui qui l'entraîne cette fois-ci. — Viens... Viens... A ce moment-là, on entend un bruit de moteur. Il s'arrête. — Tes parents, dit-il dans un souffle. — Ils rentrent, dit Nadia. — Retournons au salon, dit-il. Ils retournent au salon, Nadia le regarde. — Tu es tout rouge. Il saisit sa main et l'embrasse. — Je suis fou de toi ! — Tu ne devrais pas le montrer ! Il se met à trembler. — Oncle Tahar et tante Zahra vont s'en apercevoir... — Alors, tu ferais mieux de monter dans ta chambre. — Et s'ils t'interrogent sur moi ? — Je leur dirai que tu n'es pas descendu de ta chambre... — Et toi ? — Je me mets à la table et je fais semblant de lire... — Tu ne te trahiras pas ? Elle sourit. — Ne t'inquiète pas ! Il entend un bruit de pas. Il se précipite et monte les escaliers quatre à quatre. Il était temps : Tahar, portant Rafik, entre, suivi de Zahra. Il se colle au mur du palier et tend l'oreille. — Vous êtes de retour ? demande Nadia. — Tu ne t'es pas ennuyée ? — Non, non, j'ai lu... J'ai presque terminé mon roman. — Et Omar ? — Il n'est pas descendu de sa chambre... — Ce garçon commence à devenir paresseux ! dit Tahar. Il entend Nadia rire. — Il doit être fatigué ! Il admire son sang-froid. Comment peut-elle, après ce qui vient de se passer, garder son calme ? Lui aurait rougi et se serait mis à trembler de tout son corps... Peut-être se serait-il même jeté aux pieds de son oncle et de sa femme pour leur avouer son amour pour leur fille ! il croit défaillir en entendant Rafik dire à sa sœur : — Tu peux lui demander de venir dans ma chambre tout à l'heure ? — Bien sûr, répond Nadia, avec la même assurance. (à suivre...)