La dimension artistique et humaniste du regretté Laâdi Flici (1937-1993) a été évoquée hier par ses amis et proches lors d'une cérémonie organisée par l'Etablissement Arts et Culture en hommage à cet homme de lettres. Lors de leurs prises de parole, les participants à cet hommage posthume ont mis l'accent sur le parcours exceptionnel de l'homme tant pour la qualité de son œuvre que pour son combat nationaliste. «15 années après sa disparition, Laâdi Flici inspire encore le respect dû naturellement à un homme qui consacra sa vie au service du peuple», a soutenu l'ancien ministre de l'Education, Slimane Chikh. De son côté, le Dr Kaci Hadjar, un ami proche du regretté Flici, a indiqué que ce dernier «était un homme de culture, de patriotisme», soulignant que «le caractère littéraire ne l'a jamais emporté sur le combat politique de cet homme qui a toujours milité pour ses idées progressistes». Pour sa part, Ali Mebtouche, un ami d'enfance du défunt, a relevé «l'esprit de famille qui a toujours animé Laâdi Flici», affirmant que le regretté partageait tout avec ses proches, ses joies, ses peines, ses idées et son engagement politique. Le journaliste et écrivain Rachid Mokhtari a préféré évoquer le parcours littéraire du défunt, rappelant qu'«il a été prolifique dans sa production», citant, à ce titre, quelques œuvres de Flici dont La démesure et le royaume, Les mercenaires, Les feux de la rampe et Qui se souvient de Marguerite. Cette cérémonie, qui s'est déroulée en présence de la famille du regretté, a été marquée par la lecture de certains de ses poèmes et par une exposition de ses photos et de ses livres.