Honte n Comme si la situation difficile que traverse actuellement le MCA ne suffisait pas, d'autres problèmes viennent éclabousser l'image de marque d'un club traîné dans la boue. Outre la situation sportive du club, qui prête à l'inquiétude, puisque le MC Alger occupe une peu reluisante avant-dernière place au classement général, les tiraillements qui affectent l'équipe dirigeante, les comptes du club se retrouvent bloqués par l'un des actuels dirigeants, et ex-opposant à l'ancienne équipe dirigeante, rattrapé par une démarche qu'il avait entamée il y a quelques mois. En effet, Kamel Longar, puisque c'est de lui qu'il s'agit, avait entrepris une procédure judiciaire pour récupérer l'argent qu'il avait prêté au club du temps de la présidence du Dr Messaoudi, reconnaissance de dette à l'appui. Or, selon nos informations, dans le bilan du toubib, la somme de 2 milliards de centimes (somme prêtée certes par Longar) ne figure nulle part et, selon toujours la même source et l'ancien bureau, le montant que doit le club à Longar n'est que de 187 millions de centimes (documents à l'appui). Cherchez l'erreur. Les déboires du club ne s'arrêtant pas là, l'affaire en justice opposant le Dr Messaoudi aux ex-mécènes du club commence à faire du bruit à la suite des révélations issues des auditions des différents protagonistes, notamment les membres du G8 (groupe des huit membres du comité directeur d'El-Mouloudia qui se sont opposés au Dr Messaoudi durant l'été 2006). Quelques-uns parmi eux ont été d'ailleurs auditionnés cette semaine par la juge d'instruction auprès du tribunal de Chéraga, en l'occurrence, Sid-Ali Aouf, ancien trésorier de l'association, notamment durant le règne du Dr Messaoudi, et Kara Terki Chafik. Selon nos sources, ces deux membres ont reconnu la véracité des faits reprochés au docteur et à sa gestion, et plus particulièrement dans l'affaire où les Adnane, Touileb et Mostefaoui réclament un prêt de 12,5 milliards de centimes que le comptable du club aurait inscrit, sur demande de Messaoudi, comme don et non pas comme prêt comme cela ressort dans un procès-verbal entre les trois mécènes et l'ex-président, signé en présence des membres du comité directeur.