L'Algérie se classe parmi les pays les plus pauvres en matière de potentialités hydriques, soit en dessous du seuil théorique de rareté fixé par la banque mondiale (1 000 m3 d'eau par habitant/an). En 1962, 1 500 m3 d'eau étaient destinés à chaque habitant. Ce chiffre est estimé actuellement à quelque 500 m3 et serait de l'ordre de 430 m3 en 2020. Dans sa dynamique de développement, l'Algérie n'a pas accordé au secteur de l'hydraulique l'attention qu'il mérite. Durant cette dernière décennie, le problème de l'eau a commencé à se poser avec acuité dans notre pays. Une sécheresse persistante a provoqué la diminution des ressources en eau. Les précipitations enregistrées se caractérisent par leur irrégularité. Cet état de fait s'est toujours répercuté sur le rendement agricole. L'activité inhérente à ce dernier a toujours été soumise aux aléas climatiques. Ainsi, l'eau constitue une contrainte majeure et un facteur limitant la production agricole pour une bonne partie de la superficie agricole utile. La Mitidja n'a pas échappé aux incidences de la sécheresse.