M'sila l Les marais salants de M'sila, qui occupent de vastes étendues allant du chott El-hodna à la région de Barika (Batna) et jusqu'à la région de Sidi Ameur, au sud-ouest de la wilaya, offrent un cadre idéal de villégiature. Selon les habitants de ces régions, ces marais dont les eaux salées sont supposées présenter certaines vertus thérapeutiques ne devraient toutefois servir, à l'avenir, qu'au tourisme car l'affluence des curistes n'est plus aussi importante qu'il y a une dizaine d'années. Les multiples appels à vigilance lancés, ici et là, contre les risques de ce type de cure sous le soleil, notamment pour les hypertendus, ont été vraisemblablement pour beaucoup dans cette désaffection. Malgré les risques encourus et le recul du niveau des eaux en raison d'une sécheresse prolongée, certains endroits de ces marais continuent d'attirer les jeunes de Sidi Ameur, Khebana et M'cif qui y trouvent des lieux de baignade et de fraîcheur en ces moments de fortes chaleurs. Certains autres visiteurs y viennent pour une toute autre raison : profiter, en fin d'après-midi, des paysages naturels aux horizons infinis où alternent plans d'eau et rubans blancs de sel avec des palmeraies, des vergers d'arbres fruitiers et des jardins potagers. Par moments, une brise rafraîchissante souffle sur ces aires de rêve au grand bonheur de ceux qui ont eu la bonne idée de s'y trouver. Pour les riverains, l'affluence de ce genre de promeneurs pourrait s'accroître si ces lieux étaient assez boisés pour offrir de l'ombre. Les associations et les assemblées élues sont appelées par les habitants de ces régions, à jouer un rôle important dans cette perspective de valorisation des marais salants qui offrent tous les atouts nécessaires pour le développement de la villégiature aquatique.