Le gouvernement libanais d'union nationale a adopté, hier, lundi, sa déclaration de politique générale, qui affirme l'autorité de l'Etat sur tous les dossiers, y compris celui des armes du Hezbollah. La rédaction de la déclaration a achoppé pendant trois semaines sur la question de l'arsenal du Hezbollah, chef de file de l'opposition. Le ministre de l'Information a précisé que quatre ministres de la majorité avaient exprimé des «réserves concernant la clause liée à la résistance contre Israël». La déclaration souligne «le droit du Liban et de son peuple, son armée et sa résistance à libérer ses localités frontalières du sud occupées par Israël». Le chef de l'Etat, Michel Sleimane a estimé que la déclaration «affirmait l'autorité de l'Etat, et que la résistance, en référence au Hezbollah, pourrait contribuer au renforcement de cette autorité». Le texte appelle aussi à la délimitation de la frontière entre le Liban et la Syrie que visitera Michel Sleimane la semaine prochaine où il rencontrera son homologue syrien. Il s'agit de la première visite officielle de Sleimane en Syrie depuis son élection le 25 mai dernier et sa deuxième rencontre avec Assad, après celle tenue à Paris le mois dernier et au cours de laquelle avait été annoncé le prochain établissement de liens diplomatiques entre les deux pays voisins.