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Cela s'est passe un jour
L'empreinte indélébile
Publié dans Info Soir le 03 - 09 - 2008

Résumé de la 11e partie n L'anthropométrie – ou méthode basée sur les mensurations humaines – fait ses preuves. Elle devient obligatoire dans les prisons françaises.
Le nouveau préfet Gragnon, qui a pris la place de Camecasse, déteste Bertillon, mais il a compris que la nouvelle méthode est efficace. Il l'imposa dans toutes les prisons et demanda la fondation d'un centre d'anthropométrie. Celui-ci sera aménagé dans le ministère de la Justice. Bertillon est nommé directeur du service de l'identification judiciaire.
Le centre est inauguré le 1er janvier 1888, devant des délégués de différents ministères, de députés, de sénateurs et de journalistes. C'est le triomphe pour l'ancien employé.
Quelque temps après, Bertillon obtient que l'on place sous ses ordres l'atelier de photographie du ministère. Désormais, pour chaque détenu, on prendra deux photographies, une de face et une autre de profil, les deux réalisées à la même distance et sous le même éclairage.
Désormais, chaque fiche comportait le signalement anthropométrique de la personne, les deux photos et «une formule signalétique» du criminel, qui, par des termes choisis, donne ses traits caractéristiques. Bertillon choisit pour chaque caractéristique des mots, qu'il représente par des lettres : chaque formule est composée d'une suite de lettres, que les inspecteurs doivent apprendre par cœur !
Bertillon continue, au cours des années suivantes, à démasquer des criminels. Son plus grand succès sera l'arrestation de l'anarchiste Ravachol, en fait un dangereux criminel du nom de Koenigstein, auteur de plusieurs attentats à la bombe, à Paris, dans les années 1891-1892.
Les milieux anarchistes sont connus, mais les enquêtes de police piétinent, on n'arrive pas à atteindre les exécutants du mouvement qui a fait sauter, le 11 mars 1892 l'immeuble où réside le président du tribunal Benoît, qui a fait condamner des anarchistes.
Une femme, qui travaillait à la Sûreté comme agent provocateur, retrouve la tête pensante, Chaumartin, un professeur de l'Ecole technique du faubourg Saint-Denis. Il admire l'anarchisme et il reconnaît avoir fabriqué la bombe de l'attentat du 11 mars. Il est aussitôt arrêté et donne le nom du poseur de la bombe : un certain Léon Léger. Le portrait qu'en fait Chaumartin permet de reconnaître qu'il s'agit de Ravachol, recherché par la police pour un vol de dynamite.
On le recherche à l'adresse indiquée par Chaumartin, mais il a disparu. Cependant, on se rappelle que Ravachol a déjà été arrêté pour un vol et qu'on a pris ses mensurations anthropométriques. On possède désormais son signalement, mais il faut l'arrêter.
Ravachol se signale par un autre attentat. Il pousse l'insolence jusqu'à accorder une interview à un journaliste où il revendique les attentats et crie sa haine des juges.
Mais quelques jours après, un restaurateur le reconnaît, grâce au signalement publié dans la presse, et appelle la police.
L'homme est arrêté, il nie être l'auteur des attentats et refuse de donner son identité. Mais le fichier de Bertillon est là, et on n'a pas de peine à le démasquer. Celui qui se fait appeler Ravachol est bien Koenigstein, un dangereux criminel…
Il est condamné à mort et conduit à l'échafaud.


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