Evénement Le Centre culturel algérien (CCA) de Paris organisera, du 6 au 30 janvier prochain, une manifestation culturelle sur l'amazighité, «Tibbura n?usseggas : Yennayer». La manifestation, organisée en partenariat avec le Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA), prévoit une exposition d'arts plastiques et de broderies, des conférences sur la littérature, des concerts de musique et des projections cinématographiques. Cet événement débutera mardi 6 janvier par le vernissage d'expositions de costumes aux motifs amazighs réalisés par la styliste Thouria Akermoune, de broderies berbères d'Algérie de la couturière Sabrya Mostefaï, d'arts plastiques et de symboles amazighs de l'artiste Saliha Khelifi et de bijouterie et d?objets d'artisanat, ?uvres de l'artisan Nourredine Yefsah. En soirée, les participants pourront assister à une conférence sur «La protohistoire et la préhistoire des Amazighs», qui sera donnée conjointement par les chercheurs et archéologues Malika Hachid et Slimane Hachi. Au volet conférences, on retiendra d'autres rencontres sur la chanson et la poésie amazighes. Au menu de cette manifestation, qui coïncide avec la célébration du nouvel an amazigh 2964, Yennayer, la projection de films dont Massinissa, roi des Numides de Abdellah Touahmia, Les arbres poussent en Kabylie de Djamila Sahraoui, J'ai combattu Hilter de Hocine Saâdi. Les musiques et danses de Kabylie seront également au programme de cette manifestation lors de concerts animés par l'ensemble Inasiyen, par Bélaïd Thagrawla et l'ensemble de Gouraya de danses amazighes dirigé par Salima Ikhlef. En clôture de la manifestation, l'ensemble Ichenouyen se produira pour gratifier le public de chants de la région du Chenoua. L'art culinaire sera aussi à l'honneur avec des séances de dégustation, animées par Saliha Belmihoub, grand prix du concours culinaire El-Manar 2001 et Draria 2003 ainsi que par Fatma-Zohra Bouhamed, auteur d'ouvrages sur la cuisine kabyle, en présence de Abdelkrim Hamoum et Nourredine Hamida, représentants du HCA. Cette manifestation culturelle et artistique permettra de donner un meilleur aperçu des traditions et pratiques berbères, une approche intellectuelle qui viendra effacer cette vision folklorique de la culture amazighe.