Résumé de la 48e partie n La marâtre saccage la tombe de la mère de ses beaux-enfants quidécident de s'enfuir. Ils marchent longuement, traversant des villages, escaladant des collines, puis ils arrivent dans une forêt. Ils s'apprêtent à y entrer quand ils aperçoivent un vieil homme. Les deux enfants s'approchent et le saluent. — qui êtes-vous ? leur demande-t-il. Ils lui racontent leur histoire. — au-delà de cette forêt, leur dit-il, se trouve un pays gouverné par des gens justes. Vous pourrez y vivre heureux ! Mais il les met en garde. — attention, il y a une source magique à laquelle il ne faut pas boire ! Les deux enfants le remercient et entrent dans la forêt. Ils marchent longuement, se nourrissant de fruits et de miel sauvage. Ali a soif et réclame de l'eau. — rappelle-toi les paroles du vieil homme ! dit Aïcha. — j'ai le gosier sec ! — quand nous serons sortis de la forêt, tu pourras boire ! Ils continuent à avancer. C'est alors qu'on aperçoit une source qui sort d'un rocher. L'eau coule, et elle semble si pure et si fraîche. — je veux boire ! crie Ali. — non, la source est magique ! Mais Ali s'est déjà précipité et il boit avidement à la source. Quand il se relève, enfin désaltéré, il s'est transformé en faon ! Son corps s'est couvert d'une belle toison rousse, ses jambes et ses mains se sont transformées en pattes, son visage s'est allongé et des petites cornes, qui commencent à devenir des bois de cerf, orne son front. Le jeune garçon est effrayé. Il se met à crier. — je suis devenu un faon ! je suis devenu un faon ! Et il se met à gambader et à se rouler par terre. — je veux redevenir moi-même ! Aïcha se met à pleurer. — je t'ai pourtant dit de ne pas boire ! — je veux redevenir moi-même ! — hélas, je ne sais ce qu'il faut faire, mais je ne perds pas l'espoir de te redonner ta forme première ! — ma sœur Aïcha, ne m'abandonne pas ! Des fauves pourraient me dévorer, à moins que des chasseurs me poursuivent et m'abattent ! — je ne t'abandonnerai pas ! Elle défait sa ceinture et la lui passe autour du cou. — Où allons-nous ? demande Ali. — nous allons entrer dans le pays dont le sage a parlé. — peut-être que tu sauras me faire retrouver ma forme. — oui. Mais il ne faut pas parler en public. On te prendrait pour un djinn et on te donnerait la chasse ! (à suivre...)