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Une question de gènes ?
Publié dans Info Soir le 23 - 12 - 2008

Caractère n C'est sans doute dans son tempérament, dans ses gènes. L'Algérien est entier. Avec lui c'est tout ou rien, blanc ou noir, oui ou non.
La nuance, les demi-teintes, il ne connaît pas. Il fonce, ensuite il réfléchit. Et en général, il a horreur de faire marche arrière. Et quand cela arrive, il le fait pour être en conformité avec son sens de la «rejla». Pas plus. Il n'est pas obtus. Il est têtu. Bref, c'est l'éternel «Omar Gatlatou». Quand il est dans l'impossibilité d'obtenir un visa, par exemple, qu'à cela ne tienne : il s'endette, achète une barque, voire un zodiaque, et cingle droit vers les côtes espagnoles avec des têtes aussi brûlées que lui. A leurs risques et périls. Ils n'en ont cure. C'est aussi simple que cela. La houle, la tempête une mer démontée lui font sûrement peur, mais s'il tremble il ne laissera rien paraître. C'est le «nif» encore, la «rejla» qui le paralysent. Et même si les côtes ibériques étaient séparées des nôtres par la mer des Sargasses, l'océan Indien ou même le Pacifique, l'aventure aurait été la même pour lui, et ce ne seront pas quelques requins malfamés qui tempéreront son audace. D'ailleurs, il le dit lui-même par bravade : «yakoulni l'hout ouala yakoulni doud.» (je préfère être dévoré par les poissons que par les asticots). Bien sûr, il n'est ni Zorro ni Superman et la «harga» lui coûte très cher, c'est ou la prison s'il est repêché par les gardes-côtes, ou il est refoulé par les autorités espagnoles en cas de succès de son odyssée ou il sert de festin aux poissons. Et lorsque, exceptionnellement, il franchit toutes les barrières en évitant de tomber dans la nasse et qu'il s'installe sous ces climats pour fonder un foyer, il aura toujours un regard larmoyant rivé sur l'autre côté de la berge… Il est comme ça. Frimeur, mais le cœur aussi gros qu'une pastèque. Bien sûr, que tous les Algériens ne sont pas tentés par la harga. Mais il leur suffit parfois d'un rien pour qu'ils larguent les amarres et décident de changer d'air. Qu'importe l'âge et qu'importe le sexe. N'a-t-on pas arrêté en pleine mer une jeune femme de 30 ans accompagnée de son bébé, un adolescent de 16 ans qui voulait s'engager dans le Real Madrid et un homme de plus de 61 ans qui voulait «se faire un avenir…» à tout prix ? Cette manière de concevoir la vie qui consiste à prendre ce dont on a envie là où il se trouve n'est, en fait, que le résultat de la perte de nombreux repères et de nombreuses valeurs. Entre autres, la justice, l'égalité des chances, la compassion, en un mot le sens de la rahma. Et tant que la «hogra» subsistera, tant que des couches entières de la société seront ignorées et marginalisées, l'Algérien ne changera ni de style de vie ni de mentalité.

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