Une femme et un enfant ont été tués ce samedi matin dans le bombardement israélien d'une école gérée par les Nations unies à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, où des civils fuyant les combats avaient trouvé refuge, selon une source médicale et des témoins. Onze personnes ont été blessées dans le bombardement qui a provoqué un incendie, selon ces sources. Aucune information n'était disponible auprès de l'armée israélienne dans l'immédiat. Des civils fuyant les zones de combats avaient trouvé refuge dans l'établissement. «Cela illustre à nouveau la tragédie de Gaza. Il n'y a aucun lieu sûr et même une installation des Nations unies n'y est pas en sécurité», a déclaré Christopher Gunness, porte-parole de l'Unrwa, l'agence de l'Onu pour l'aide aux Palestiniens. «A Gaza, il n'y a nulle part où fuir», a-t-il dit. C'est au moins la quatrième fois qu'une école gérée par l'agence de l'ONU (Unrwa) à Gaza est touchée par un bombardement israélien depuis le début de l'offensive de Tsahal contre le territoire palestinien le 27 décembre dernier. Le 6 janvier dernier, quarante-trois personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées par une frappe israélienne dans le périmètre d'une école gérée par l'ONU dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources palestiniennes. Israël avait affirmé que ses forces avaient riposté à des tirs de mortiers provenant de l'école, avant de revenir sur ses déclarations suite à un ferme démenti de l'ONU. Un petite fille de deux ans a par ailleurs été tuée par un obus israélien à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, et trois Palestiniens ont été tués par un obus de char à Karama, toujours dans le nord, selon des sources médicales palestiniennes.