Résumé de la 9e partie n Après avoir appris que tante Marguerite ne l'avait pas désigné comme héritier, oncle Harry demande la main de Christa. Mais juste après, un incendie se déclare dans la boutique... Le chef de l'escouade demanda à Harry s'il avait une idée de ce qui avait provoqué l'incendie. — J'imagine que quelqu'un a dû jeter une cigarette mal éteinte dans une corbeille, sans que je le remarque. Après tout, les timbres ne sont que du papier dans un vieux bâtiment comme ça, il ne faudrait pas longtemps pour... — Dans ce cloaque, le feu a probablement pris avant même qu'on puisse voir la fumée, dit Jesus. Il dirigeait la cordonnerie voisine, et était obsédé par les produits inflammables. — Et pour peu que cette personne ait fumé dans ta boutique, il t'était facile de croire que ce que tu sentais, c'était l'odeur de la cendre, ajouta Rachel. Le chef demanda : — Mais qui aurait idée de fumer ici ? Il y a partout des pancartes INTERDIT DE FUMER. Les traits de Harry prirent une expression penaude. Il ne répondit pas. La pensée traversa l'esprit de Mme Risk une demi-seconde avant les autres. Puis, suivant son exemple, tous les regards se posèrent sur tante Marguerite. Elle se figea tandis qu'elle s'apprêtait à allumer une cigarette. — Quoi ? Elle leur tourna le dos. Le chef alla discuter avec ses hommes. En passant devant tante Marguerite il grommela quelque chose à propos d'insalubrité, de risques d'incendie, de conditions de sécurité désastreuses et d'un contrôle sanitaire. Le visage de tante Marguerite blêmit sous l'épaisse couche de poudre. Au cours des semaines suivantes, la boutique reçut l'attention qu'elle méritait depuis des années. Harry et elle partaient sur un nouveau pied, qui allait devoir permettre aux affaires de progresser. Les dommages n'avaient pas été si importants que ça. L'assurance remboursa les pertes en marchandise – en l'occurrence une série de timbres rares – et Harry cessa de tousser. Lorsque Mme Risk apprit qu'une seule série de timbres – parmi tous les trésors de la boutique – avait été détruite, elle passa le reste de l'après-midi dans un salon de thé, à méditer devant un cappuccino glacé. Il était environ six heures quand elle décida de rendre visite à Randy dans son atelier. Ses élèves n'arriveraient qu'une heure plus tard, et les deux femmes pourraient donc s'entretenir tranquillement. Une fois là-bas, elle pria Randy de lui montrer les derniers pots de Harry. Elle les examina avec attention, puis posa des questions à son amie. — Oh mon Dieu, marmonna-t-elle en l'écoutant, tandis qu'en elle-même, la vérité se faisait jour. Aussitôt après, Mme Risk se précipita à l'appartement d'oncle Harry. A l'expression de surprise qu'afficha le visage de l'homme tandis qu'elle se tenait plantée sur le seuil, elle répliqua : — Harry, le temps est venu, pour vous et moi, de faire plus ample connaissance Vous me permettez d'entrer ? (à suivre...)