Drame Un jeune étudiant poignarde sauvagement son meilleur ami pour se venger d?une mystérieuse nuit? C?était il y a un an. Une affaire qui a ému, troublé et chagriné beaucoup de gens tant ses faits sont saisissants. En cette journée du 10 janvier 2004, B. L. sera condamné par le tribunal criminel d?Oran. L?assistance est toutefois curieuse de connaître l?aboutissement du procès de ce jeune homme qui n?a pas hésité à assassiner son ami d?enfance de la manière la plus horrible qui soit. Depuis leur tendre enfance, B. L. et B. D. ne se quittent presque jamais? Ils sortent toujours dans les mêmes endroits, s?amusent ensemble et on ne voit jamais l?un sans l?autre que ce soit pendant les vacances ou durant l?année scolaire. C?est simple, ils ont grandi ensemble et sont arrivés à forcer le respect autour d?eux, grâce à cette noble amitié qui les unissait. 20 janvier 2003. Un drame va secouer les étudiants de l?université Le Volontaire. Un drame qui aura lieu aux premières heures d?une froide matinée pluvieuse. B. L et B. D. sont étudiants au sein de cette université. L?un est en troisième année de génie mécanique et l?autre en quatrième année de biologie. B. D., qui est un bon élève, a un peu veillé afin d?étudier quelques cours auxquels il n?a pas assisté. Il est donc normal qu?il dorme encore à poings fermés, alors qu?il est l?heure d?aller en cours. C?est difficile de dormir tôt et de se réveiller tôt à la cité universitaire. Les étudiants ont toujours des choses à se raconter? A un moment, une ombre furtive se glisse dans la chambre de B. D. Cette ombre le fixe longuement et soudain, lui porte des coups de couteau. Trois coups, dont un au niveau du thorax. B. L. vient de mettre tragiquement fin à la vie de son meilleur ami âgé de 27 ans? Ce dernier décéda lors de son évacuation vers le service des urgences du Chuo, transporté par des étudiants retournés? Au cours du procès, B. L. ne nie pas les faits qui lui sont reprochés, mais il a son mot à dire. Les causes qui l?ont poussé à commettre cet acte ignoble sont graves, dira-t-il. Ainsi, selon lui, la victime aurait abusé de lui, trois jours avant le drame, lors d?une soirée arrosée entre potes, dans une chambre de la cité universitaire. Beaucoup de témoins, dont les deux amis de chambre du défunt réfutent cette stupide accusation, car «B. D. était un être équilibré et sain», selon eux. Estimant qu?il y a eu préméditation, le représentant du ministère public requiert la perpétuité à l?encontre de l?accusé. A l?issue des délibérations, B. L. est condamné à 20 ans de prison ferme pour homicide volontaire sur la personne de B. D., un être qu?il aimait comme un frère !