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L'installation des réseaux d'assainissement reste à compléter
Béjaïa
Publié dans La Tribune le 19 - 11 - 2013


Kamel Amghar
Retenue dans la liste du traité international de Ramsar en 2011, la vallée de la Soummam a été officiellement classée zone humide, protégée par un arrêté du wali au mois de mai 2013. Cela suppose un écosystème extrêmement fragile dans une région fortement peuplée. Cette zone humide, s'étendant sur une superficie de
12 453 hectares, épouse les rivages du fleuve Soummam, né des confluences des oueds Sahel et Bousselam, dans la commune d'Akbou, avant de se jeter, 65 kilomètres plus loin, dans la baie de Béjaïa. Cette décision traduit, du moins en principe, la volonté de l'Etat de préserver et valoriser ce biotope. Pour ce faire, l'arrêté de la wilaya a formellement interdit le rejet des eaux usées et des déchets ménagers et industriels directement dans le milieu naturel. Mais, à ce jour, les vingt communes riveraines, traversées par le fleuve, jettent sans aucune forme de traitement leurs déchets, liquides et solides dans le lit de l'oued. Aucune commune ne dispose de station d'épuration des eaux usées ni de décharge publique contrôlée.
Dans les centaines de villages alentours, les eaux des égouts finissent invariablement dans les différents affluents de l'oued. Depuis l'an 2000, les communes de la région, dans le cadre des plans communaux de développement (PCD), ont lancé plusieurs chantiers pour la collecte des eaux usées ménagères dans les villages. Des opérations qui trouvent généralement un écho favorable auprès des populations. Il arrive, parfois, que l'initiative butte sur des conflits divers : opposition des riverains au passage des canalisations ou refus de concéder une petite parcelle pour la réalisation d'un bassin de décantation à l'exutoire du réseau, entre autres situations contentieuses. Dans la région du Sahel, également connue pour ses cours d'eau et ses forêts, les atteintes à l'environnement sont, aussi, quotidiennes. Cette partie du territoire étant relativement moins peuplée, a été proportionnellement moins touchée. Là aussi, les municipalités ont également consacré d'importantes enveloppes pour l'assainissement des villages. Même si aucune statistique officielle n'est disponible à ce sujet, tous les grands villages sont dotés en la matière. Mais le problème de la pollution des cours d'eau reste posé. Ainsi collectées, les eaux déversées dans les ruisseaux atteignent facilement les oueds qui recèlent une vie aquatique permanente. Faute d'entretien des bassins de décantation, court-circuités par l'entassement des sédiments, les rejets liquides se déversent à l'état brut dans le milieu environnant. Ceux qui habitent à proximité se plaignent partout des mauvaises odeurs et de la prolifération des moustiques et des insectes nuisibles. Pour préserver réellement l'environnement et promouvoir le développement durable, on ne peut se passer des stations d'épuration qui servent à décharger les eaux usées de tous les polluants. En somme, on peut dire que les villageois accèdent progressivement à l'assainissement. Mais cela ne signifie pas nécessairement une amélioration de leur cadre de vie. Parfois, cela complique même une situation qui était déjà précaire. D'anciennes fontaines ont été souillées par ci, des sites naturels sont amochés par des ruisseaux d'eau noirâtre et nauséabonde par là. Comme quoi cela a aussi des conséquences sur l'environnement !
K. A.


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