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Quand la CAF «recadre» l'Algérie
Entre candidature récusée et suspension de la JS Kabylie
Publié dans La Tribune le 22 - 09 - 2014

Et pourtant, on croyait que le dossier qu'a présenté l'Algérie pour postuler à l'organisation de l'une des deux éditions de la CAN, 2019 ou 2021 en l'occurrence, était assez consistant. Solide peut-être, mais il était tâché de sang. Il faut dire que la mort d'Albert Ebossé est venue donner un sérieux coup aux ambitions disproportionnées. Mettre à nu tant de choses. Rappeler la triste réalité de la discipline dans un pays qui voulait être la capitale de la balle ronde africaine dans 5 ou 7 ans. Les conséquences d'une gestion approximative et anachronique, d'un football affublé d'un professionnalisme jamais mis en valeur que ce soit par les joueurs, les dirigeants ou les supporters. Les maux sont nombreux, les remèdes jamais trouvés. La mise en quarantaine s'imposait et l'instance suprême du «jeu à onze» en Afrique n'a pas manqué d'écarter (une décision loin d'être injuste) l'Algérie de l'entourage footballistique. La CAF a sévi à sa manière, avec une main de fer rejetant -tout simplement- une candidature salie par ce drame survenu à Tizi Ouzou le 23 août dernier. Un sport roi déchu de sa couronne, le fair-play et les vertus relégués au second plan, la violence et l'esprit antisportif mis en avant. Des incartades payées au prix fort. L'Algérie n'a pas pu rivaliser avec les quatre autres nations qui concourraient pour avoir l'insigne honneur d'abriter la plus prestigieuse des compétitions. L'horreur du crime aura chassé l'honneur. L'Algérie n'organisera pas la deuxième CAN de son histoire, après celle de 1990, contrairement au Cameroun désigné, pour la seconde fois après 1972, pays hôte de l'édition 2019, la Côte d'Ivoire qui abritera l'édition d'après et la Guinée choisie pour accueillir celle de 2023. Bien que les espoirs fussent énormes, on ne pourra pas nier que cette décision était inattendue. Une hypothèse plus que plausible pour une parenthèse malheureuse que l'on se soit empressé de fermer. Les plus optimistes penseront qu'il reste une chance de voir les 16 meilleures nations du continent se disputer la reine africaine sur le sol algérien lors de l'édition 2017. Pour ce faire, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a déposé le dossier dans le but de sauver le «projet». Pour leur part, les réalistes comprendront que l'environnement actuel n'est guère adéquat pour organiser, de la meilleure des manières, un évènement aussi grandiose tant sur le plan sportif que celui médiatique. Le prestige se mérite, et la CAF a décidé de priver l'Algérie, mais aussi JS Kabylie, employeur du défunt Ebossé, de prendre part à deux éditions de la Ligue des Champions africaine qu'elle devait jouer dès l'année prochaine. Une sanction qui vient confirmer que la structure de Aïssa Hayatou n'a pas toléré un incident grave que beaucoup ont essayé de minimiser. «Je ne peux encore commenter la décision, tant que je n'ai rien reçu d'officiel de la part de la CAF. Une chose est sûre, la JSK a ses hommes qui la défendront, nous n'allons pas nous taire, le club a été trop pénalisé dans cette affaire d'Ebossé. Nous avons perdu tragiquement un joueur et nous n'acceptons pas de payer pour des actes dont nous ne sommes pas responsables», a lâché le président de la JS Kabylie, Mohand-Chérif Hannachi. Nier les faits, et ne pas assumer les responsabilités, telles ont toujours étaient les caractéristiques de nos chairmen qui s'illustrent beaucoup plus par leurs sorties médiatiques fracassantes que leurs aptitudes en terme de gestion. Le don de partir souvent en diatribes pour cacher l'incompétence qui a mené à tant de dérives. Qui entrave la progression du football au moment où la sélection s'est faite une place parmi le gotha africain. Il faudra désormais penser à soigner les maux et gager de bien choisir ses mots. S'il y a une chose qui a pénalisé le sport le plus pratiqué en Algérie (comme partout dans le monde d'ailleurs) c'est bel et bien la parlote et les déclarations irresponsables et démesurées.
La probabilité de recevoir une seconde gifle lors de l'attribution de l'organisation de la CAN 2017 n'est pas à écarter. Serait-on prêts alors que la course contre la montre pour éradiquer les fléaux qui minent l'environnement footballistique est mal-engagée ? Pas si sûr.
M. T.


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